Le projet intitulé Sustainable Farming and Critical Habitat Conservation to achieve Biodiversity Mainstreaming and Protected Areas Management Effectiveness in Western Cameroon (SUFACHAC) est un projet de conservation de la biodiversité financé au Cameroun par le FEM,  mis en œuvre par le Ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED) avec le partenariat de la société civile (CHEDE, ERUDEF) et l’appui technique de l’UNEP. Le projet SUFACHAC est implémenté dans la région du Sud-Ouest, particulièrement dans le Paysage Bakossi Banyang Mbo (BBM), un point chaud de biodiversité d'importance mondiale, qui regorge  d’une grande diversité d'espèces animales et végétales, dont plusieurs sont menacées. L'historique des initiatives de conservation au sein de la zone BBM a été caractérisée par une série de projets à court terme, clôturés bien souvent avant d'atteindre leurs objectifs de départ. Il est à noter que
le Projet SUFACHAC entend soutenir les progrès vers de nombreux Objectifs d'Aichi pour la Biodiversité. Plus précisément, le projet vise à: (1) s'attaquer aux causes sous-jacentes de la perte de biodiversité en intégrant la protection de la biodiversité dans les politiques gouvernementales et la société; (2) Réduire les pressions directes sur la biodiversité et promouvoir une utilisation durable; et (3) Améliorer l'état de la biodiversité en sauvegardant les écosystèmes, les espèces et la diversité génétique, en rapport avec les Objectifs d’Aichi.

L’Objectif global du projet SUFACHAC tel que défini au moment de son lancement en Mars 2017 à Buea, a été : «D'ici 2020, les valeurs de la biodiversité ont été intégrées dans les stratégies et processus de planification nationaux et locaux de développement et de réduction de la pauvreté et intégrées dans la comptabilité nationale, le cas échéant, et dans les systèmes de reporting. ». Si à ce jour, un nombre exhaustif de résultats a été atteint, il n’en demeure pas moins que pour certains aspects, l’état d’exécution physique reste pour certaines raisons, insatisfaisantes au regard des attentes fixées au démarrage dudit projet. De ce fait, à l’issue de la revue à mi-parcours de décembre 2020 à mars 2021, le niveau de mise en œuvre des objectifs ainsi que le degré d’impact crée par le Projet tant aux plans environnemental que socio-économique, a été questionné ; de ce fait de tout cadre logique ultérieur pour le projet en appelle à la nécessité de la prise en compte des difficultés rencontrées, des risques et de l’expérience acquise dans l’exécution des précédents PTAB. Ceci aboutirait qui à coup sûr à une planification mieux adaptée aux réalités du terrain et à même de produire dans de meilleurs délais, des résultats à la hauteur des attentes des parties prenantes et des populations riveraines des aires protégées