La région sud-ouest, dans laquelle le projet est situé, est un hotspot de biodiversité d'importance mondiale qui abrite une grande diversité d'espèces animales et végétales, un grand nombre avec des aires de répartition restreintes, et dont beaucoup sont menacées (Cameroun 4e rapport national de la CDB, Chap 1 Section 1.1, 2009) La zone du projet s'étend de 180 m à 2 900 m au-dessus du niveau de la mer, abritant une transition des forêts de plaine, des forêts de montagne et des savanes montagnardes, conférant ainsi un degré extraordinaire d'écosystème, d'habitat, de diversité végétale et animale à tous les taxons. Il fournit également un large éventail de ressources biologiques et de fonctions écosystémiques. La zone du projet SUFACHAC comprend 06 aires protégées même si 03 d'entre elles n'ont pas encore de statut juridique officiel. La liste complète des AP comprend:
- Réserve faunique de Bayang Mbo (66 200 ha);
- Parc national de Bakossi (29 320 ha),
- Mont proposé. Réserve écologique intégrale de Kupe (4,676 ha),
- Projet de réserve écologique intégrale du mont Manengouba,
- Réserve faunique de Tofala Hills (8087 ha),
- Projet de sanctuaire faunique de Mak-Betchou (5900 ha).
La superficie totale du TOU est de 459468 ha.

SUFACHAC est mis en œuvre dans la région du Sud-Ouest - un hotspot de biodiversité d'importance mondiale qui abrite une grande diversité d'espèces animales et végétales, un grand nombre avec des aires de répartition restreintes, et dont beaucoup sont menacées. La zone du projet fait partie de la chaîne de montagnes volcaniques qui relie le mont Cameroun au massif de l'Adamaoua. La chaîne de montagnes protège un paysage densément boisé et vallonné qui couvre une grande partie de la région du Sud-Ouest. Cet ensemble de caractéristiques a fait du Sud-Ouest le sujet d'investissements à long terme dans les efforts de conservation et de développement de plusieurs acteurs nationaux et internationaux, mais le ministère de l'Environnement a été largement absent de ce processus. Le résultat est que la qualité des évaluations d'impact environnemental et social des projets de développement à proximité a été faible et inexistante pour la gestion des aires protégées, même si les deux nécessitent des EIES conformément au cadre juridique camerounais sur l'environnement. La mise en œuvre effective sur le site se concentre dans le paysage de Bakossi, Bayang Mbo.